RECHERCHE ET INNOVATION
Le sel n’a pas dit son dernier mot
- Les industries agroalimentaires font avancer la recherche
- Objectif : moins de sel dans l’assiette
- Les startups redécouvrent l’ingrédient sel
Après le sucre sans sucre, voilà le sel moins de sodium !
Une réponse aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé qui préconise de réduire le sel dans l’assiette pour limiter les risques de maladies cardio-vasculaires. Après des mois de R&D, les marques lancent de nouvelles gammes comme Baleine Essentiel, contenant 50 % de sodium en moins, remplacé par des sels minéraux marins de potassium, magnésium et calcium obtenus par cristallisation naturelle d’eau de mer ou encore Cérébos Equilibre spécialement dédié aux personnes soucieuses de leur bien-être, qui souhaitent réduire leur consommation de sel tout en conservant le vrai goût du sel et en restant gourmandes. Même goût, même couleur, les vertus des sels minéraux en plus !
Le sel de la transition énergétique
Si l’alimentation fait partie des cibles majeures de recherche et d’innovation, elle n’est pas la seule. Le sel alimentaire ne représente que 10 % des usages… Et les idées ne manquent pas ! En Bretagne, une start-up travaille sur la production « d’énergie bleue », celle des océans, par osmose. Quand de l’eau douce rencontre de l’eau salée, cela libère naturellement une énergie.
Via une membrane, on peut récupérer cette énergie de mélange sous forme électrique. A l’échelle de la planète, l’exploitation des différences de salinité entre eaux douce et salée, dans les estuaires notamment, pourrait remplacer des dizaines de centrales nucléaires. Une énergie produite en continue que l’on n’a pas besoin de stocker contrairement au solaire ou à l’éolien.