Crise sanitaire, le sel, une «matière première» essentielle.
- Depuis un an, la filière se mobilise pour éviter toute rupture d’approvisionnement
- 70 % des entreprises agroalimentaires ont besoin de sel pour produire
- Le sel entre dans tous les aliments du quotidien : pain, fromage, charcuterie, conserves, surgelés…
La pandémie de COVID-19 a bouleversé les habitudes des Français : plus de repas pris à domicile, plus de temps pour cuisiner, ateliers pâtisserie en famille… Sur la liste des courses, le sel est revenu plus souvent que d’habitude. A la maison comme dans l’industrie agroalimentaire, grâce à la mobilisation des acteurs de la filière, personne n’a manqué de sel. Les producteurs de sel, de carbonate et bicarbonate de sodium, de dérivés comme le chlore ont répondu « présents » et se sont rapidement organisés pour assurer la continuité des approvisionnements. Objectif : maintenir les livraisons de sel pour éviter, dans un contexte déjà difficile, de paralyser l’agroalimentaire et de provoquer des pénuries.
Un rôle de premier plan
Le sel, on a tendance à l’oublier, entre dans les « recettes » de deux entreprises agroalimentaires sur trois ! Pour le plaisir des papilles, comme exhausteur de goût, mais aussi pour la conservation des aliments, l’absorption de l’humidité, la couleur… Il renforce le « croustillant » de la baguette de pain, rehausse les saveurs sucrées des viennoiseries, préserve la couleur des légumes en conserve, sublime le goût des poissons, stabilise la forme du fromage, donne de la texture au jambon… Le sel est incontournable !
En amont, les animaux de la ferme – bovins, ovins, caprins, porcins et équidés – eux-aussi ont besoin de sel. Un complément alimentaire qui régule l’hydratation, participe au bon fonctionnement nerveux, facilite la digestion, évite les carences. Quand vous irez dans une ferme ou dans les champs, cherchez le « bloc de sel en libre-service », il y a toujours des gourmands !